38 Voilà vingt années que je suis chez toi ; tes brebis et tes chèvres n’ont pas avorté, et je n’ai jamais mangé les béliers de ton troupeau. 39 Si une bête se faisait déchirer par une bête sauvage, je ne te la rapportais pas[a] : c’est moi qui t’en dédommageais. Tu me réclamais ce qu’on m’avait volé de jour et ce qui m’avait été volé la nuit. 40 Le jour, j’étais dévoré par la chaleur ; la nuit, par le froid, et je ne pouvais pas dormir. 41 Voilà vingt ans que je suis chez toi : pendant quatorze ans, je t’ai servi pour tes deux filles, puis pendant six ans pour ton bétail ; dix fois, tu as changé mon salaire.

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Footnotes

  1. 31.39 Si le berger rapportait au propriétaire les restes d’un mouton emporté par un fauve, il n’avait pas besoin de le restituer (voir Ex 22.12 ; Am 3.12).