Le Dieu incomparable

113 Louez l’Eternel[a] !
Louez l’Eternel |vous ses serviteurs !
Louez-le, lui, l’Eternel !
Que l’Eternel soit béni
dès maintenant et toujours !
De l’Orient |jusqu’à l’Occident,
que l’Eternel soit loué.
L’Eternel est élevé |au-dessus de tous les peuples.
Sa gloire est plus haute |que le ciel.

Qui est comparable |à l’Eternel notre Dieu ?
Dans les lieux très-hauts, il siège,
mais il s’abaisse pour voir
le ciel et la terre.
Il arrache à la poussière |l’homme pauvre,
du tas de fumier, |il élève l’indigent
pour le faire asseoir |parmi les notables,
les notables de son peuple[b].
Il installe en sa maison |la femme stérile,
et elle y connaît |la joie d’être mère |de nombreux enfants[c].
Louez l’Eternel !

Footnotes

  1. 113.1 Cet hymne célébrant la majesté et la bonté de l’Eternel introduit la série des Ps 113 à 118 appelée le Hallel. Ces psaumes étaient chantés lors des grandes fêtes israélites (Pâque, fête des Semaines, des Cabanes, de la Dédicace, nouvelle lune, voir Nb 10.10 ; Jn 10.22). Lors de la Pâque, on chantait les Ps 113 et 114 avant la seconde coupe (donc avant le repas même).
  2. 113.8 Voir 1 S 2.8 ; Lc 1.52-53.
  3. 113.9 Dans la société antique, la stérilité d’une femme était une grande disgrâce et une terrible tragédie (voir Gn 30.1 ; 1 S 1.6-7, 10).